“Animées par des envies communes, nous avons associé nos compétences, la chorégraphie, la danse et la transmission, pour créer ensemble un projet dans lequel elles sont indissociables. Nous travaillons avec différents publics, la petite enfance, les adolescents, les adultes, les personnes âgées ou en situation de handicap.Comment poétiser le réel pour nos jeunes spectateurs ?
Manon Froger
« Formée à Grenoble, j’ai d’abord dansé au sein de la compagnie universitaire Les Attrapes Corps et interprété La jeune fille aux pieds d’argile pour la compagnie Courrier de Nuit (2012).
J’ai ensuite intégré Le Marchepied, une formation de danseurs interprètes à Lausanne (Suisse). Dans ce cadre j’ai travaillé avec les compagnies Utilité Publique, Linga et Filbert Tologo.
J’ai obtenu une Licence en Enseignement de la danse à l’Université Lille 3 en 2017, ainsi que mon Diplôme d’État en danse contemporaine à l’École Supérieure Musique et Danse de Lille en 2018.
Aujourd’hui je danse et je transmets auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes et de personnes en situation de handicap. Je ne dissocie pas la dynamique qui m’anime en tant que danseuse interprète de celle qui me pousse vers l’enseignement. C’est seulement dans cette globalité que j’imagine poursuivre mon chemin. »
Temmah Lindo
« J’ai débuté avec la Cie Autrement en Ardèche et découvert la danse/théâtre. Mon chemin a continué en région grenobloise où j’ai dansé dans la Cie Les Attrapes Corps (Y. Razzianoff) et la Cie Mom (Hee Jin Kim). En parallèle, j’ai obtenu une licence en psychologie et travaillé en tant qu’éducatrice spécialisée en IME et Foyer de vie. Par la suite, j’ai intégré Le Marchepied à Lausanne une formation de danseurs interprètes ou j’ai eu l’occasion d’interpréter des pièces de la Cie Utilité Publique, Cie Linga et de la Cie Filbert Tologo.
De retour en Ardèche, j’ai intégré le projet ZIP, (Zone d’Improvisation Partagée) ainsi que Bulles de Pas Pied (destiné aux tout petits) aux côtés de Mme Bleu. Également intéressée par la transmission j’ai effectué en lien avec Format (07) une immersion professionnelle en tant que chorégraphe intervenante en milieu scolaire dans plusieurs écoles et collèges du territoire.
Au milieu de ce voyage, je suis devenue maman. J’ai pu observer les balbutiements d’un corps qui s’éveille, du quatre pattes à la marche, à la découverte de la musique et du rythme, en fin de compte les prémices du mouvement d’un corps dansant. Enrichie par la magie de l’enfance, mon envie de travailler auprès du jeune public s’est confirmée.»
Maya Hamburger
Elle commence le théâtre et la danse jeune, puis se forme au graphisme. Cherchant comment lier ces pratiques, elle invente des scénographies et installations. En 2018, elle peaufine son regard scénographique au Canada, à l’université de Moncton, où elle apprend également le maquillage scénique.
Après un cursus théâtre au Conservatoire de Grenoble, elle se forme à la lumière au CDCN Le Pacifique en 2020, tout en continuant ses recherches scénographiques.
Aujourd’hui régisseuse lumière de plusieurs compagnies de théâtre et de danse à Grenoble, elle crée la lumière pour plusieurs d’entre elles. Avec la compagnie “Sur le Tas”, elle découvre le jeune public et apprécie son rapport singulier aux images et aux émotions.
Stephane Bordenet
Percussionniste de formation, il obtient un diplôme de musicien intervenant en 2018 au CFMI de Lille. Ce cursus l’amène à pratiquer la lutherie sauvage : fabrication d’instruments de musiques et d’objets sonores, à partir de récupération ou détournement de matériaux.
Il pratique le Gamelan balinais depuis plusieurs années au Conservatoire de Voiron (instrument traditionnel composé de métallophones, gongs, percussions métalliques ou à peau), notamment avec le groupe “Kecil”.
En 2020 il crée “Compost Collaps”, un one man band avec une batterie maison composée de matériaux de récupération. En 2022 il crée et interprète le spectacle musical Plastic Boum Boum aux côtés de Gaël Bouyer (compagnie “La Taroupe”).
José Ramanoel
D’abord musicien, il a goûté tout jeune aux écoles de musique puis à la musique de rue, avant de rejoindre diverses formations grenobloises comme “Faut qu’ça guinche”, “Oscar” ou encore “Miss White”.
Son chemin de spectacle a débuté il y a une vingtaine d’années auprès de la compagnie “Les Colporteurs de rêves”, avec qui il sillonne les scènes de France et d’ailleurs interprétant des spectacles jeune public et tout public, métissés entre théâtre, musique et cirque.
Plus d’une corde à son archet, il s’est formé tout au long de son parcours à la guitare, à l’accordéon, au piano et la scie musicale.
En 2015, il rencontre Baptiste Dupré, poète folk, dont il agrémente les chansons de ses quatre albums.
En 2021, Stéphane et José co-signent la composition de la bande originale du spectacle Sous le Manteau de la compagnie “Sur le Tas”.
